Un dinosaure dans la parcelle

Photos : jardin de la Maison de Quartier juin et juillet 2020

 

Il était une fois les algues. Les vertes (laitue de mer), les brunes (wakamé, kombu, haricots de mer), et les rouges (dulse, nori). Tout ce petit monde vivait dans l’eau.

Et puis un jour, la vie a décidé de s’affranchir de l’eau.

Voici qu’apparurent en milieu humide les mousses, les fougères, les prêles, c’est-à-dire des plantes à spores, sans fleurs ni fruits.

Et puis un jour, la vie a décidé de s’affranchir des milieux humides.

Voici qu’apparurent les gymnospermes (plantes à fleurs et à graines), puis les  angiospermes (plantes à fleurs et à fruits).

Mais revenons à nos dinosaures : apparue il y a des millions d’années, voici la prêle (Equisetum arvense L., famille des Equisetaceae) dans le jardin de la Maison de Quartier, et, s’il vous plait, sans jamais avoir modifié son apparence !

Du moins, ce que nous voyons ici est la tige stérile : cette drôle de demoiselle fait d’abord une tige fertile, au printemps, qui meurt après fructification. Vient ensuite la tige stérile, dont  les très jeunes pousses sont comestibles.

Reminéralisante, son utilisation appelle à quelques précautions, mais son purin fait merveille pour préserver nos jardins du mildiou.

 

 

 

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À la semaine prochaine !

Attention, certaines plantes présentent différentes formes de toxicité, d’autres ressemblent fortement à des plantes que nous connaissons… mais sont des exceptions ! Soyez toujours prudents, et ne consommez jamais une plante sans être absolument certain(e)s de son identification.

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