Poésie et gratte-cul

Photos : le long de l’Escaut, 24/05/2020

Poète, prends ton luth, et me donne un baiser ;
La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore.
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embrasser ;

Alfred de Musset (Extrait du poème « La nuit de mai »)

L’inventaire du quartier n’est pas toujours si facile…

Voici le genre Rosa, peut-être Rosa canina L., de la famille des Rosaceae… mais seulement si elle n’a pas de glandes odorantes sur les feuilles et le pédoncule, voici donc une précision qu’il me faudra apporter !

Si c’est bien elle, elle est aussi appelée rosier des chiens, fleurissant de mai à juillet, une espèce très commune que l’on rencontre avec bonheur dans les haies.

C’est un arbrisseau buissonnant, qu’on reconnaît par ses aiguillons crochus, ses feuilles composées (c’est-à-dire qu’elles ne sont pas entières) de 5 à 7 folioles dentées, ses fleurs odorantes à 5 pétales et aux nombreuses étamines.

Pour l’anecdote, ses fruits sont appelés scientifiquement les cynorrhodons mais plus prosaïquement les gratte-culs : ils contiennent des poils qui auraient un effet vermifuge.

 

 

 

 

 

 

 

 

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À la semaine prochaine !

Attention, certaines plantes présentent différentes formes de toxicité, d’autres ressemblent fortement à des plantes que nous connaissons… mais sont des exceptions ! Soyez toujours prudents, et ne consommez jamais une plante sans être absolument certain(e)s de son identification.

 

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